mardi 5 août 2008

Don't give up.

Photo retrouvée, prise il y a quelques temps dans un cinéma. Film vu et revu trois fois à Paris depuis. Alors, what's up, doc ?

Incontestablement un cadeau pour les fans. Des clins d'oeil à n'en plus finir, le bonheur de les retrouver, de découvrir ce qu'ils sont devenus aujourd'hui et le plaisir de voir que finalement, pas grand chose n'a changé. Mulder est toujours aussi obstiné, Scully toujours aussi réticente, ce qui ne l'empêche pas, une fois de plus, de craquer en un quart de seconde montre en main. Tout cela reste prévisible mais la raison est la suivante: on a eu le temps d'apprendre à les connaître et même après 6 ans, on est encore capable d'anticiper leur réaction et de lire dans leurs yeux. Une bande originale à tomber, des images magnifiques malgré le faible budget. Une alchimie toujours au rendez-vous. Un vrai bonheur.

Ça, c'était les bons points. L'intrigue peut sembler légère, elle reste cependant parfaitement ancrée dans l'ambiance des autres loners de la série. Plus un long épisode qu'un film. C'est sûrement ce qui doit refroidir les critiques. Forcément, si l'on ne connaît pas la série, inutile de se déplacer, on n'y trouvera aucune saveur. Le film prend une toute autre dimension lorsque l'on a passé 9 ans à observer les personnages, leurs méthodes, leurs approches. Alors oui, c'est dommage pour les autres, le film n'a aucun intérêt pour eux mais égoïstement, j'adore. Fan comblée par ces retrouvailles dans un "épisode" sympathique, rien de plus et rien de moi. Bémol: la nostalgie est au rendez-vous. La consécration aura sûrement lieu en 2012... J'ai hâte.

samedi 12 juillet 2008

Dégénération, Chapter Two.

LE CLIP

Apparu quelques heures avant la mise en ligne officielle, le nouveau clip de Mylène est disponible sur la toile depuis le 10 juillet. On murmurait que Bruno Aveillan (talentueux réalisateur de publicités) serait aux commandes, et c'est aujourd'hui chose certaine. L'on pouvait déjà être rassuré d'un point de vue purement esthétique puisqu'il semblerait que ce soit un des points forts du monsieur. Et effectivement, les images sont léchées, soignées, les plans sont courts mais tout est au ralenti, ce qui donne un aspect relativement "onirique" à la globalité de la vidéo. De quoi rassurer quelque peu les tout de même nombreux déçus par ce choix de single.

L'Histoire? C'est tout autre chose. Une Mylène aux pouvoirs magiques enlevée et retenue prisonnière dans un laboratoire militaire, prête à être décortiquée par tout un tas de personnes, MAIS (il y a toujours un "mais") la dame n'est pas de cet avis, se libère toute seule comme une grande et diffuse ses rayons magiques dans la totalité de la pièce, provoquant ainsi... Une orgie générale. Et c'est ce qui se passe sous nos yeux pendant 4'30... Une orgie générale, donc. Ah oui, et Mylène s'enfuit à la fin.

Le clip n'est pas sans rappeler quelques autres clips, Désenchantée en tête de liste, évidemment, mais aussi L'Âme-Stram-Gram, XXL et même Que Mon Coeur Lâche pour certains. On peut aussi penser au film de Besson, Le 5ème élément, surtout du fait de la couleur de cheveux et de la tenue de l'héroïne (juste à cause de ça en fait... '-'). La grande référence reste cependant celle faite à la scène finale du film Le Parfum (adaptation du roman de Patrick Süskind), les rayons d'amour étant remplacés par les pouvoirs du parfum. Libre à chacun d'y voir ensuite ce qu'il veut dans cette très belle orgie... Qui reste tout de même une orgie (très belle... '-').

R.I.P

Mac Creepie
03/07/08 - 10/07/08

"Tu dois travailler si tu veux gagner de l'argent". C'est bien connu. Et l'argent, c'est le nerf de la guerre (et de la vie), c'est bien connu aussi, surtout en ce moment diront certains. J'avais bien enregistré la chose et je m'étais mise à la recherche d'un job étudiant il y a... Un an et demi. Concilier études et travail, ce n'est pas évident et dans mon cas, le choix était vite fait. Ne pas disposer du permis n'arrangeait rien à ma recherche (notez que pour pouvoir se payer le permis, il faut de l'argent et donc un travail, que la vie est bien faite). J'en étais donc arrivée à ma solution de dernier recours, et quand je dis "dernier", c'est vraiment dernier. Le désespoir m'a donc poussé à me tourner vers la restauration rapide, qui, dit-on, embauche facilement.

J'ai donc commencé ma première journée dans la joie et la bonne humeur, pleine de bonnes intentions et de motivation. Autant signaler tout de suite que cet état d'esprit s'est vite affaibli. En signant mon contrat, on m'a fait miroiter de belles choses: un beau salaire, une procédure claire, des consignes de sécurité et d'hygiène au top du top. Désillusion totale. On me fait attendre dans un local, en me priant de me mettre en tenue de combat au préalable, c'est à dire dans un pantalon beaucoup trop petit pour moi et sans semelles anti-dérapantes, et en me promettant de me rejoindre très vite pour me montrer des vidéos qu'il est important de visionner avant de commencer. Quarante-cinq minutes plus tard, j'étais toujours seule à regarder des âneries devant le vieux poste de TV pendant que mon cher directeur discutait tranquillement à l'extérieur du restaurant. Qui a dit que ça commençait déjà bien?

Et ce n'est pas fini. Une équipière vient donc à ma rescousse, pestant contre le magnétoscope qui ne semble pas vouloir coopérer. Tant pis pour la sécurité alimentaire et pour les risques d'incendie (au diable le protocole, quoi...), elle me propose de me montrer vite fait comment ça se passe en cuisine, puisque c'est là que je dois être formée. Je n'étais même pas au courant. Sur le "vite fait", on ne m'a pas menti. Un quart d'heure plus tard, je me retrouvais déjà à manipuler viande, toaster et garniture. Le rythme s'accélère, et retenir toutes les recettes de chaque sandwiche ne s'avère pas une chose évidente dans la précipitation. Consciencieuse comme je suis, je demande à mon directeur s'il est possible de les mémoriser chez moi et je lui rappelle au passage que la cuisine est une vraie patinoire pour moi. Je fais l'impasse sur mon pantalon, faut pas trop leur en demander en même temps.

Le lendemain, j'affiche toujours un grand sourire en arrivant. Il ne reste pas longtemps sur mon visage. Ce jour-là, j'ai dû expérimenter les railleries et l'hypocrisie des anciens. Bah oui, on a beau leur dire qu'on est là depuis la veille, ils ont du mal à croire qu'on ne maîtrise pas encore tous les postes et rient à la moindre boulette. Tant de compassion, ça m'a touchée. Les jours suivants, une nouvelle qui doit être formée en caisse arrive. Je la rencontre dans le local des équipiers en compagnie de mon directeur devant... Les fameuses vidéos que je devais me faire. Au moment où j'entre, les trois quarts sont déjà passés mais peu importe, on me glisse quand même les papiers signalant que j'ai pris connaissance de ces vidéos et qui n'attendent que ma signature. La jeune demoiselle fait la même pointure que moi et je constate que ses jolies chaussures sont déjà dotées des semelles que moi, j'attends toujours. Inutile de mentionner que tous les jours, j'ai réclamé ces chères semelles, mes recettes aussi, sans jamais rien obtenir.

Je bavarde et j'oublie de parler aussi de l'attitude des managers et des anciens. On raconte que dans ce milieu, l'équipier est souvent pris pour une... sous-merde? Ce n'est pas une légende. Cela dépend bien entendu des restaurants mais on peut dire que je suis mal tombée.

Mc Creepie: "J'peux te lancer quelque chose?"
Manager: "Non, rien pour le moment"

Mc Creepie aperçoit alors des sandwiches non emballés par le manager occupé ailleurs et, n'ayant rien à faire, s'apprête à achever cette tâche.

Manager: "Euh, les emballages t'es gentille, c'est moi qui m'en occupe, au lieu de ça, tu ferais mieux de lancer les trois viandes Royal que je t'ai déjà demandées".

Mc Creepie ouvre la bouche, commence une phrase mais la referme aussitôt. Elle s'exécute sans broncher, tel un gentil toutou.


À cela on ajoute l'hypocrisie générale de certains anciens (d'autres sont adorables, heureusement), leur tendance à répéter les ordres à peine donnés par le manager comme si on était sourd ("Faut que la cuisine soit nickel", dixit un manager. "T'as entendu hein? Faut qu'elle soit nickel la cuisine, NI-CKEL !" dixit une charmante ancienne), les brûlures, les glissades, les semelles qui n'arrivent toujours pas (enfin si, la veille de mon départ), la visite médicale faite pour rien, le dernier "grondage" parce que j'avais pointé six minutes plus tôt que mon début de poste (quel drame... j'ose à peine imaginer si j'avais eu du retard), on mélange tout ça et ça donne une Creepie en larmes à deux doigts de démissionner malgré son cruel manque d'argent. On se ressaisit, on se donne du courage, et on affronte une énième journée. J'ai à peine enfilé mon tablier que je me fais remercier pour mes services. Alors, grosse déception ou réel soulagement? Je vous laisse deviner...

Régénération.

I WANT TO BELIEVE

La plus grande série de science-fiction revient très bientôt se faire une place dans nos salles obscures. Chris Carter étant le roi du secret bien gardé, il est donc logique qu'à quelques semaines de sa sortie, on ne sache toujours pas grand chose sur ce film. Alors, dix ans après le premier film et six années après la fin de la série, à quoi peut-on s'attendre vis-à-vis de ce retour?

À du lourd, sans doute à du très lourd, et ce malgré un budget réduit quasiment de moitié par rapport à Fight the Future. La grande famille X-Files, plus unie que jamais, préparait ce retour depuis quelques temps déjà. On oublie la fameuse "Mythologie" et autre conspiration gouvernementale, la place est faite à ce qui ressemblerait davantage à un "loner" comme ceux qui peuplent déjà la série, mais cette fois, sur grand écran. Le deal devenant de satisfaire tous les fans assidus, mais également de séduire un public plus jeune et plus large à qui la série serait complètement (ou presque) inconnue. Le défi semble assez compliqué, mais la réponse arrivera bientôt.

On nous promet de l'horreur, de la peur, des frissons et même des larmes en option pour certains. On nous promet de nous montrer ce qu'il en est de la vie "actuelle" de nos deux agents et leur évolution. Tout ça en restant le plus fidèle possible à ce qu'il en a toujours été. Pour ma part, mon angoisse d'être déçue s'est depuis longtemps envolée.

IT'S HERE !
(un des nombreux trailers est visible en cliquant sur le lien)

samedi 14 juin 2008

Quand Mylène dégénère...

Le single ne devait faire parler de lui que le 19 juin, mais la magie des fuites (so glamour) et d'internet en a voulu autrement, si bien que l'extrait était disponible sur une plate-forme de téléchargement légal ce matin, puis sur celles d'Universal quelques heures plus tard, avant d'être définitivement retiré. Le staff aurait-il le réveil difficile le samedi matin ou bien était-ce volontaire? On n'en sait strictement rien. Le site Music Me avait déjà eu l'audace de diffuser deux extraits de 30 secondes chacun ainsi que la pochette du single il y a quelques jours avant d'être eux aussi introuvables par la suite.

Si "buz" était espéré, "buz" il y a eu. Le "single" a au moins le mérite, tout comme la pochette, de faire parler de lui. Un son éléctro affirmé (mais bien loin des sonorités de l'Âme-Stram-Gram) et répétitif, des paroles quasiment inexistantes et répétitives elles-aussi, et même, et c'est là le comble pour la plume de Mlle Farmer, un couplet (si on peut appeler cela comme ça) de "faut qu'ça bouge!". Plaît-il?

Certains seront conquis, d'autres beaucoup moins. Des rumeurs de plus en plus insistantes veulent que ce titre soit un remixe, et il faut bien avouer que cela semble plus probable qu'un single. Mais s'il s'agit bien là d'un nouvel extrait officiel, la surprise est de taille pour tout le monde, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Note: Bon Anniversaire à Laurent Boutonnat!

dimanche 8 juin 2008

20 ans.

Looking for paradise is always on my mind.

Mac Creepie, Miss Frite Eté 2008.

mercredi 14 mai 2008

Lo-Lee-Ta.


Lolita, light of my life, fire of my loins. My sin, my soul. Lo-lee-ta: the tip of the tongue taking a trip of three steps down the palate to tap, at three, on the teeth. Lo. Lee. Ta.

She was Lo, plain Lo, in the morning, standing four feet ten in one sock. She was Lola in slacks. She was Dolly at school. She was Dolores on the dotted line. But in my arms, she was always Lolita.


Vladimir Nabokov.

lundi 21 avril 2008

Dans les rues de Londres.

London. April 2007.

Il devait être 5h45 heure locale quand nous avons posé nos pieds à Saint James Park. Il faisait un froid glacial et le manque de sommeil a fait que j'ai eu du mal à réaliser. Et pourtant, nous étions bien là, à Londres. Il y a des souvenirs qui ont un goût amer, peut-être parce qu'ils ne sont pas nés avec les bonnes personnes. Mais je ne garde que le meilleur. Une rencontre, la ville, le soleil, flâner et s'enfermer dans une salle de cinéma.

Polly et moi, dans un bus, quelque part au centre ville de Londres.


Cinéma.

Mulholland Drive, de David Lynch.

Synopsis: À Hollywood, durant la nuit, Rita, une jeune femme, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité.

Résumé un peu facile à mon goût. Peut-être difficilement abordable après une première vision, il n'en demeure pas moins un de mes films préférés. Les cours d'analyse filmique ont du bon. Ce qui devait être le pilote d'une série est finalement devenu un film tourné en deux fois, mêlant rêve, fantasme, hallucinations et inconscient refoulé. David Lynch aimerait qu'on se laisse porter par ce film sans réfléchir, que l'on rentre dans cet univers onirique, mais impossible de ne pas avoir envie de décortiquer, de tout comprendre et que plus rien ne nous échappe. Même la scène qui peut paraître la plus décousue a son importance. Ma préférée est, je pense, celle de l'Opéra.

Naomi Watts et David Lynch.


dimanche 20 avril 2008

Friendship.

L'Amitié. Les amis. Ils sont peu nombreux. Ou de moins en moins, mais le résultat est le même: il reste les meilleurs. Que je ne les vois plus, ou peu, qu'ils habitent à deux pas de chez moi, de longue date ou découverts depuis quelques temps, ils sont indispensables. Il y a également l'amitié aux vagues airs de famille, quand celle-ci devient fusionnelle. Ah quand même.

Vérité.

"For the truest truths are what hold us together, or keep us painfully, desperately apart".


Fan. Une série parmi tant d'autres, mais la meilleure, à mon sens. Dieu sait que je détestais la science fiction et tout le toutim. J'ai l'air fine, maintenant.

De cette série, j'aime tout. La conspiration, la quête permanente de Vérité, toucher au but et revenir soudainement au point de départ. L'humour. Les personnages, leur histoire, leur personnalité diamétralement opposées, leur complémentarité. Leur Amour traduit dans un regard ou juste lorsque leur deux mains se frôlent. L'Homme à la cigarette. Les Bandits Solitaires. Même Krycek, je l'aime. La Vérité est ailleurs. De retour en juillet 2008.

Emoi.

Adepte et inconditionnelle de Mlle Farmer? Peut-être bien. Tombée dans ses filets à huit ans, le plus simplement du monde, devant une télévision. Et depuis... "Mon âme est entre ses mains", pour ne pas la citer ni lui répondre. La découverte d'une femme et surtout d'une Artiste. D'un univers musical et visuel. Touchée par des mots, par des images, par sa vision du travail et l'importance de ne rien laisser au hasard. Angoisses et électrochocs communs. Découvrir ses inspirations et, par la même occasion, une multitude d'auteurs, de peintres, de films, de réalisateurs. Un pansement de l'âme. Quelqu'un qui m'accompagne depuis mon enfance, en passant par l'adolescence puis par le début de l'âge adulte, et ce n'est pas fini. Une belle histoire d'amour, en somme. La plus belle qui soit.

Passion.

"Avoir une passion dans la vie, c'est un moteur qui est fondamental pour vivre, et survivre." M.F

Aimer le cinéma. Passer sa vie enfermée dans une salle à se délecter d'images, d'histoires et d'univers différents. Avoir envie et soif d'apprendre, de tout savoir, que rien ne me soit inconnu. Avoir des choses à dire, à montrer. Faire réagir, provoquer. Bouillir de l'intérieur et attendre. Attendre avant de "peut-être" pouvoir vivre ce rêve.

Portrait Chinois.

Si j'étais un objet, je serais une peluche.
Si j'étais une saison, je serais l'automne.
Si j'étais un plat, je serais une choucroute (si si).
Si j'étais un animal, je serais un lapin nain.
Si j'étais une chanson, je serais "Innamoramento".
Si j'étais une couleur, je serais le rouge.
Si j'étais une ville, je serais Paris ou Londres.
Si j'étais un roman, je serais "Enfance" de Nathalie Sarraute.
Si j'étais un personnage de fiction, je serais Dana Scully.
Si j'étais un film, je serais Giorgino.
Si j'étais un dessin animé, je serais Bambi.
Si j'étais une arme, je serais un mot.
Si j'étais un endroit, je serais la Bretagne.
Si j'étais un élément, je serais l'eau.
Si j'étais un art, je serais le cinéma.
Si j'étais une fleur, je serais un coquelicot.
Si j'étais un fruit, je serais une pomme.
Si j'étais un bruit, je serais un murmure.
Si j'étais un loisir, je serais le théâtre.
Si j'étais un vêtement, je serais une paire de converse.
Si j'étais une pièce, je serais une chambre.